Vit à Paris, travaille à Gambais et aux pieds des arbres. 

 

Après des études à Paris (ESAG, Camondo) et une formation complémentaire dans des ateliers techniques à Rome et à Kyoto, Constance Fulda décide en l’an 2000 de se consacrer exclusivement à la création artistique.

 

Travaillant principalement avec les arbres, elle réalise des empreintes d'écorce en utilisant des pigments naturels et colorés pour en marquer les sillons. Une fois couchées sur du « washi », un papier japonais particulièrement fin, ces relevés forment une étonnante calligraphie végétale. Troncs éloquents, écorces bavardes, nervures criardes forment ainsi la matière première de son vocabulaire plastique. À les regarder côte à côte, on réalise que chaque arbre dessine une empreinte unique, constituant une sorte de langue cryptique propre à chaque écorce choisie.

En 2020, l’Arboretum de Chevreloup à Versailles présentait deux de ces empreintes dans des formats imposants et provenant d’arbres exceptionnels : le Yakusugi, cèdre du Japon millénaire de l’île Yakushima, et le Banian de Thrissur, en Inde. La diversité de ses territoires d’enquête illustrant ainsi le caractère universel du terrain de recherche de Constance Fulda autour de cette sémantique végétale.